Le beau temps a permis de rattraper une grande partie du retard dans le secteur de la construction
De 12 à une semaine
Les intempéries de 2024 étaient sans précédent. "Le secteur de la construction y est habitué et peut faire face aux intempéries. Mais ce que notre secteur a connu l'année dernière était d'un tout autre ordre", a déclaré M. Waeytens. Avec donc des retards en conséquence. Quatre semaines, en moyenne, et il n'était pas rare que cela monte à huit à douze semaines, voire plus. Une enquête de Bouwunie montre que 7 travailleurs extérieurs sur 10 ont pu rattraper ce retard. Le retard est désormais limité à une ou deux semaines en moyenne. Certaines entreprises ont même retrouvé leur rythme de croisière. "C'est évidemment réjouissant. Personne n'apprécie les retards de chantier. Ni le client, ni l'entrepreneur", conclut M. Waeytens.
Un temps idéal
Dès que le temps est devenu plus sec, les entreprises de construction ont tout mis en œuvre pour résorber au maximum leur retard. Selon l'enquête, elles l'ont fait principalement en faisant davantage appel à des sous-traitants et en demandant à leurs ouvriers de faire plus d'heures supplémentaires. Ces dernières semaines, le temps a d'ailleurs été idéal. Il ne fait pas trop chaud, ce qui signifie que les entreprises de construction ne doivent pas encore passer au plan chaleur (pauses supplémentaires, horaires de travail adaptés, équipements de protection supplémentaires, ...). Ou faire face à des difficultés techniques (par exemple, le béton et la peinture qui sèchent trop rapidement). Il est toutefois important de se protéger du soleil. L'indice UV est élevé. Donc ne lésinez pas sur la crème solaire.